Sortie des internes au Laser Game

Pour la 2ème fois cette année, les Lycées Jean MONNET et Maryse BASTIE ont fait une sortie commune au Laser Game. 

Tu aimes être l'acteur de tes jeux vidéos

? Viens jouer au Lasergame!
Mercredi 1er avril, et c'est pas une blague, 25 lycéens de Bastié et 19 de Jean Monnet se sont rendus au Lasergame pour se confronter par équipes.
L'avantage du terrain, du réel, du concret, du solide, de plonger dans la matière!, bref, dans la vraie vie... ça vibre.
Et c'est peu dire.Munis de leurs cuirasses et de leurs lasers, les aventureux se sont confrontés en dépassant tous les dangers. Même Linda s'est jetée courageusement sur les marches la tête la première, au risque d'y perdre un œil. Voire deux... M'enfin!

Dans le labyrinthe, garde ton sang-froid. À peine as-tu mis un pied dans cette antre noire aux lueurs rouge que tu sais déjà que le combat est là, qui t'attend, aux détours d'une alcôve sombre. D'abord, l'odeur âcre des fumigènes mêlée à celle de la sueur pénètrent tes narines et commencent à anesthésier ton cerveau. 

Tandis que tes yeux finissent de s'adapter à cette obscurité, tu entends déjà des bruits de pas qui se déplacent si vite, des froissements de vêtements contre les parois, des respirations qui se suspendent. L'ennemi se faufile, te guette. Progresser sans se faire shooter, première étape. Avant d'attaquer, assurer ses défenses.

Quand certains se jettent comme des perdus sur la trajectoire des tirs, d'autres usent de patience ou de vélocité pour toucher leurs proies...

Un combat sans merci se livre pendant  20min d'un temps infiniment infime où la vie se joue sur le fil... du laser.

Enfin, l'issue de cette lutte est toujours heureuse. Quand cette gueule noire finit de déverser ses derniers "cafards" de couloir, nous découvrons des visages émaciés par des restes de peur, de fatigue, de stress, et de triomphe. Celui d'y être allé. Comme pour dire: j'y étais. J'ai fait c'que j'ai pu, mais j'y étais.

Ça joue à la guerre. Oui. Ça joue. Parce qu'à l'annonce des scores, ce sont des éclats de voix victorieux à qui qu'en a "tué" le plus. C'est là qu'on se rend compte que ça joue. Ça s'attriste aussi de ne pas en avoir "tué" assez...

Non vraiment, c'est pas une blague.

Le retour dans le car accueille les dernières poussées hormonales qui déchargent l'adrénaline sous la forme du chant séculaire des marins au long cours. Mais depuis des siècles que ça dure, franchement, de bâbord à tribord, ça gueulera jamais assez fort !! 

Rdv à la prochaine édition, en espérant toujours que nos guerriers en sortent encore indemnes...

Anne-Sophie, AED.

Bonus: un petit film de Morgan GAYOUT, TELEECB , monté par Julien TUYERAS, 2SENA